littérature, essais critiques
érotisme, rock’n’roll
Genre : Romans, Récits
Parution : Octobre 2016
ISBN : 978-2-910142-12-4
Nb pages : 100
Couverture : Pascal Marmin
Préface : Olivier Loubes
Prix : 11.5 €
Distributeur : Librairie Les Temps Modernes
NOUVELLE EDITION. Voici les chroniques, écrites entre 1925 et 1926, par celui qui allait devenir ministre de l'Education Nationale et des Beaux-Arts sous le Front populaire. Se dessinent déjà les grandes lignes de sa personnalité politique : esprit novateur, pionnier de la culture populaire... Avec une bonne dose d'insolence !
Jean Zay est rentré au Panthéon en mai 2015.
Préface d'Olivier Loubes, auteur de Cannes 1939, le festival qui n'a jamais eu lieu (Armand Colin, 2016)
"En un temps pas si éloigné, où la confrontation, le goût du paradoxe, la diatribe étaient encore considérés comme des signes de bonne santé, quelques individus osaient se prononcer sur les passions de leur temps. Jean Zay fut de ceux-là. Fondateur dans les années 20 du Grenier, revue critique et anticonformiste, il livra ses chroniques, dont la liberté de ton mêlée à la plus haute expression ramène le présent compte rendu à un balbutiement lamentable. La province a ce charme particulier de nous gratifier d'enfants terribles pour qui le combat ne se confond pas avec le prêt-à-penser ambiant et se poursuit au-delà des modes et de ceux qui la font. Le temps fera très bien l'affaire de ces gens-là. En attendant, il nous est permis de lire ces chroniques comme puissance sereine de désordre. Car il n'est pas d'exercice plus délicat que de défaire les fausses gloires, de pourfendre les écoles de "pensée". On ne fait pas de la littérature comme on établit un plan de carrière. Ces pages nous confortent dans le sentiment qu'il n'est que deux sortes d'oeuvres dignes d'attention : celles conçues en marge de la littérature et celles conçues en marge de la vie. Dans l'immense empire de la bêtise, seul un tel discernement nous convainc que ces actes menés par quelques grands vivants mérite qu'on s'y arrête. En somme, le meilleur moyen d'apostropher ses adversaires, et de retenir ses lecteurs." B. Laudier, Les Inrockuptibles, septembre 1995.
" A la fois éloge de la vie de province et combat contre la politique menée par le petit monde de l'édition, ces textes sortent tout droit d'un esprit affranchi des modes et des écoles de pensée. Nous n'avions pas entendu de voix aussi proche depuis bien longtemps". Le Quotidien de Paris
(Première édition des Chroniques du grenier : mai 1995)
